La sécheresse a crevé l’œil de mon puits,
détruisant les pâturages ,
Tuant, exterminant même les mirages .
Toi qui aimais les longues nuits
Et les longues étreintes,
Brutalement ta joie de vivre s’est éteinte.
A force de désespérer la pluie
Tout est devenu poussière,
Même les montagnes les plus fières,
Comme toi se sont évanouies.
Ecoute moi, écoute moi,
J’ai toujours le cœur ouvert
Mais j’aime trop le désert,
Les intrépides méharées d’une vie aventureuse,
Les oasis, jalons de mon errance
Et de mes petites amoureuses.
A toi seule cependant je pense ,
Mes bras s’ouvrent pour t’accueillir ,
Car, un jour, avec la pluie, tu vas revenir