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Ô Temet, blanches dunes
qui font l’amour avec le vent
et teintent de sang
les couleurs de la lune !
Ma takouba, mon allar,
Que j’exhibais à l’Ahal
Pour mettre au défi mon rival,
Doivent rouiller quelque part.
Aujourd’hui pièces inutiles,
A quoi me serviraient ils
Maintenant que tu es partie
Pour vivre les bonheurs d’une autre vie ?
J’ai imploré les génies contre toi, traitresse.
A l’amour tu as préféré les richesses.
Je souffre et me réveille maintes fois
Avant que paraisse l’aurore
Et les frimas des premiers froids.
J’ai interrogé Temet, la dune d’or…
Enfin, grâce à elle je l’ai découvert,
Il est unique, il est le fruit de l’amour,
Désert dans le désert,
Le Ténéré est à moi pour toujours !